Cyberattaques en 2020
L’an dernier, la première préoccupation de tous les Français n’était pas la sécurité de leur vie privée en ligne, c’était plutôt leur vie même, crise sanitaire oblige. D’ailleurs, cela reste la priorité pour nous tous aujourd’hui encore. Pourtant, malgré le coronavirus, les pirates de l’informatique n’ont pas chômé, au contraire. Ils ont même multiplié leurs attaques et certaines de celles-ci étaient particulièrement agressives.
2020, état des lieux
Pendant que le monde était occupé à préserver sa vie et à enterrer les morts, les cyberattaquants n’ont laissé de répit à qui que ce soit. Aussi bien les grandes enseignes que les particuliers ont été victimes d’attaques soit par vol de données, infiltration de réseaux, vol d’identité et demande de rançon. Le fait qu’un grand nombre d’entreprises ait mis leurs employés en télétravail a été une aubaine de plus pour les pirates de l’informatique. En effet, le système de sécurité de ces télétravailleurs qui bossent chez eux est plus faible, donc, plus vulnérable. Les chiffres confirment ce fait car il semble que ce sont 20 % de ces télétravailleurs qui sont devenus la cible des attaques informatiques. En fait, il a suffi à ces cyberattaquants de s’adapter et ils continuent leurs méfaits.
Les pires cyberattaques
Voici quelques exemples des pires cyberattaques l’an dernier. Au mois de mars 2020, Marriot, une chaîne d’hôtels, a subi une attaque via des comptes de messagerie et 5,2 millions de clients en ont été touchés. NutriBullet, lui, a été victime d’une attaque ayant infecté le site d’e-commerce de la société. Le mois suivant, 160 000 utilisateurs de Nintendo ont été affectés par un détournement de comptes. En mai 2020, la compagnie aérienne lowcost EasyJet a été victime d’une fuite de données d’environ 9 millions de clients. La NASA aurait aussi subi une attaque en juin dernier, en août, Canon, a été l’objet d’un ransomware et ces cyberattaques ont continué jusqu’à la fin de l’année.